J'ai joué à l'Euromillions de ce soir. Et plutôt deux fois qu'une, deux loto-flash à deux euros. Les tickets sont dans mon portefeuille, comme un gâteau dans sa boîte, il ne reste plus qu'à allumer les bougies s'il s'avère que c'est ma journée.
Normal, il y a 137 millions d'euros à gagner. Pas moins. A vrai dire, je ne joue que pour les grosses cagnottes, d'abord parce que j'adore le mot cagnotte, et ensuite parce que l'idée de devenir millionnaire me rend soudainement très spéculateur, il suffirait d'y croire pour décrocher la timbale, le pompon, le paquet de blé, la valise de dollars, le gros lot quoi.
J'imagine le moment fatidique, une fois tous les numéros sortis, où les questions existentielles affluent vers le cerveau du gagnant: Que dit mon contrat de mariage? Mes amis sont-ils vraiment mes amis? L'Argentine, c'est loin? Quelles lunettes de soleil choisir pour aller discrètement faire mon entrée au bureau spécial de la Française des jeux? Aurai-je un conseiller en patrimoine rien que pour moi si je deviens riche? Dois-je vendre ma Citroën?
La question éternelle est de savoir ce qu'on ferait de tout cet argent. Ne dites pas que vous ne vous êtes jamais posé la question vous-même, votre nez s'allonge, vu!
Avec un peu de vin, un bon repas derrière soi et la complicité d'un cercle de copains prêt à se lâcher sur tous ses fantasmes, on arrive à un feu d'artifice d'idées quand le thème de la fortune subite est lancé : projets de vie très conformistes, comme très saugrenus. Les uns achèteraient leur villa à St Trop' et leur jet privé pour aller voir leur mère à la campagne, tandis que d'autres continueraient de travailler comme si de rien n'était, avec une flamme malicieuse dans le regard quand il s'agit de dévisager leur patron. Sans parler de ceux qui feraient le tour du monde en vélo, en goûtant à toutes les drogues (et femmes) du monde.
Quant à moi, la plus belle formule que j'ai entendue au sujet du gros lot, et de ce que son encaissement cash changerait dans la vie, c'est celle-ci, d'un vigneron passionné par son métier : "Si je gagnais des millions, je ferais exactement la même chose. Mais en mieux".
Comme dirait Desproges, étonnant, non?
Normal, il y a 137 millions d'euros à gagner. Pas moins. A vrai dire, je ne joue que pour les grosses cagnottes, d'abord parce que j'adore le mot cagnotte, et ensuite parce que l'idée de devenir millionnaire me rend soudainement très spéculateur, il suffirait d'y croire pour décrocher la timbale, le pompon, le paquet de blé, la valise de dollars, le gros lot quoi.
J'imagine le moment fatidique, une fois tous les numéros sortis, où les questions existentielles affluent vers le cerveau du gagnant: Que dit mon contrat de mariage? Mes amis sont-ils vraiment mes amis? L'Argentine, c'est loin? Quelles lunettes de soleil choisir pour aller discrètement faire mon entrée au bureau spécial de la Française des jeux? Aurai-je un conseiller en patrimoine rien que pour moi si je deviens riche? Dois-je vendre ma Citroën?
La question éternelle est de savoir ce qu'on ferait de tout cet argent. Ne dites pas que vous ne vous êtes jamais posé la question vous-même, votre nez s'allonge, vu!
Avec un peu de vin, un bon repas derrière soi et la complicité d'un cercle de copains prêt à se lâcher sur tous ses fantasmes, on arrive à un feu d'artifice d'idées quand le thème de la fortune subite est lancé : projets de vie très conformistes, comme très saugrenus. Les uns achèteraient leur villa à St Trop' et leur jet privé pour aller voir leur mère à la campagne, tandis que d'autres continueraient de travailler comme si de rien n'était, avec une flamme malicieuse dans le regard quand il s'agit de dévisager leur patron. Sans parler de ceux qui feraient le tour du monde en vélo, en goûtant à toutes les drogues (et femmes) du monde.
Quant à moi, la plus belle formule que j'ai entendue au sujet du gros lot, et de ce que son encaissement cash changerait dans la vie, c'est celle-ci, d'un vigneron passionné par son métier : "Si je gagnais des millions, je ferais exactement la même chose. Mais en mieux".
Comme dirait Desproges, étonnant, non?
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