mardi 22 mars 2011

En attendant demain


C'est décidé, je le fais. Demain.

Parce que j'y ai réfléchi tout aujourd'hui et qu'il n'y a plus aucun doute : je veux que ça change. Donc je peux encore en profiter un peu jusqu'à ce soir, parce que dès demain matin, je vais m'y mettre, faire ce que j'ai à faire, bref, boucler cette histoire, qu'on n'en parle plus.

C'est sûr, une telle décision n'est pas facile à prendre, surtout quand ça traîne depuis des jours, voire quelques dizaines d'années, mais c'est bien connu, mieux vaut tard que jamais, tout le monde le sait, il n'est jamais trop tard pour bien faire.

Donc, il n'y a plus qu'à, en somme. C'est déjà pas mal d'être en accord avec soi-même. Certains y pensent, et puis oublient. C'est la vie. Mais moi, aujourd'hui, non. J'y pense, je n'oublie pas, et je me le programme pour demain. L'affaire de quelques heures, pas de quoi fouetter un chat.

En même temps c'est un peu angoissant, ce lendemain qui va être si différent, je veux dire si éloigné des habitudes, des travers quotidiens, des petites dérobades. A croire presque qu'on sera quelqu'un d'autre, puisqu'on va enfin le faire. Enfin, le faire comme on veut parce qu'on le fait déjà mais pas comme il faudrait, par obligation, par lâcheté, par fatigue, par hypocrisie, par peur, parce que c'est aujourd'hui qu'il faut remplir de contenu et que la nature a horreur du vide (heureusement l'homme a créé les blogs).

Ah demain! Le grand jour, donc, le premier jour de la suite de ma vie, comme disait je ne sais plus quel le pub de fromages, ou de dentifrices, à moins que ce ne soit Pôle Emploi avec son nouveau logo, oui, rien de moins que le premier jour d'autre chose.

Alors voilà. Demain, j'arrête, je deviens ce que je voudrais être. Ca prendra du temps (d'autant plus que j'ai pris du retard avec toutes ces tergiversations), mais je crois que je tiens le bon bout. Rome ne fut faite en un jour, comme on dit là-bas.

Demain.

Demain...Comme j'ai dit hier.

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