dimanche 2 octobre 2011

Le dimanche soir


Le dimanche soir, on a tous écrit dessus.

Parce ce que c'est forcément un sas entre deux semaines et que les sas, on n'aime pas trop ça, c'est anxiogène.

Le dimanche soir est comme cette trêve au sec sous un porche alors qu'il pleut comme vache qui pleure tout autour : un temps en suspend, qui va reprendre son vol et nous en coller plein la poire, avec des rafales d'eau assurées dès qu'on se décidera à sortir des abris.

Je goûte donc à cette retraite aux heures comptées, entre deux barrettes de 7 jours qui amènent leur lot de surprises, et leurs dangers et enquiquinements comme dit si bien le Routard.

C'est calme, c'est très calme, c'est trop calme.

C'est sûr, Lundi sera une vraie tempête, en comparaison avec ces instants qui serpentent lascivement d'une petite chose à l'autre.

En attendant, c'était bien ce dimanche soir.
Le dimanche a la faculté unique d'étirer la journée sur la fin.
Comme une guimauve qui sent bon la vanille, et les petits plaisirs.

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