C'est l'une de mes citations préférées.
Pour moi, loin de décrédibiliser la religion, elle en vante au contraire l'une de ses vertus. Savoir demander des choses à la vie, grâce aux moments de prière qui font partie de la pratique.
On prie plus que tout lorsqu'on a besoin, il n'y a qu'à comparer la ferveur des pays riches et celle des pays pauvres, non?
J'ai donc souvent pensé que la prière avait un rôle majeur dans la fixation de nos petits objectifs personnels, pour le long terme mais aussi pour le quotidien.
S'agenouiller ou s'asseoir, croiser ses doigts, baisser la tête étaient faits pour créer une posture de concentration sur ce que nous souhaitons profondément.
Ainsi en position, c'est le bon moment pour dire "J'aimerais vraiment devenir riche".
C'est une façon très efficace d'aller chercher au fond de soi ses désirs, pour les lancer via la plate forme intime de la prière : celle du souhait exprimé, du projet bien formalisé en mots.
En demandant quelque chose à plus grand que soi, nous nous alignons comme une petite armée derrière un seul objectif, pour vraiment essayer de le réaliser. C'est la première pierre de l'édifice, la création d'un nouveau tiroir à remplir dans notre vie (de lingots, par exemple).
Lorsqu'on n'est pas croyant, ce rituel de programmation peut hélas disparaître avec l'ensemble de la pratique abandonnée, puisqu'on ne voit plus trop le sens.
Cela nous paraît ridicule de prier sans croire en dieu, alors qu'il faudrait garder cette habitude de demander. A soi-même, au lendemain, à ce qu'on veut, oui oui parfaitement.
Certains poids lourds du management et des techniques d'auto-motivation comme Dale Carnegie, chrétien de son état, se sont inspirés des pratiques religieuses pour construire des méthodes de réussite personnelle "laïques-compatibles". Et c'est là que la formulation de ses objectifs à voix haute (même murmurée) revient encore.
Mais il vaut mieux essayer d'être seul et concentré, attention. Car chuchoter dans le bus "Il faut vraiment que tu gagnes des sous maintenant" peut nous attirer des ennuis, surtout si le gaillard d'à côté est au chômage et parano.
Bref. Être bien préparé soi-même à obtenir ce que l'on recherche, avoir pris le temps de formuler cela comme un pacte important, c'est avoir créé le contexte idéal pour la chance, c'est se tenir prêt pour utiliser le vent qui nous mène dans la bonne direction.
La chance se prépare, j'en suis persuadé.
D'ailleurs même Donald Trump le dit, alors.
Aide toi, le ciel t'aidera.
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