Ces mots auraient donc 152 ans et me rappellent que l'histoire est un éternel recommencement.
En effet, cette homme déclarait donc au micro qui n'existait pas encore :
- Vous ne pouvez pas créer la prospérité en décourageant
l’épargne.
C'est pour cela que certains pays comme la Suisse ou le Luxembourg sont d'ailleurs plus prospères que d'autres.
- Vous ne pouvez
pas donner la force au faible en affaiblissant le fort.
Une phrase difficile à finir de prononcer sans avoir reçu une balle snipée par le Mrap, ou tout autre association de protection du droit des autres.
- Vous ne pouvez
pas aider le salarié en anéantissant l’employeur.
C'est pour cela que ceux qui créent leur entreprise préfèrent ne pas embaucher, histoire de ne pas redevenir chômeur ET ruiné.
- Vous ne pouvez
pas favoriser la fraternité humaine en encourageant la lutte des classes.
Mais quand on n'aime pas les riches, et qu'on en convient...
- Vous ne pouvez
pas aider le pauvre en ruinant le riche.
Même si on ne l'aime toujours pas et qu'on en convient?
- Vous ne pouvez
pas éviter les ennuis en dépensant plus que vous ne gagnez.
Et visiblement réciproquement, en gagnant plus que vous ne dépensez.
C'est devenu vraiment compliqué, de nos jours.
- Vous ne pouvez
pas forcer le caractère et le courage en décourageant l’initiative et l’indépendance.
Il suffit de se retrouver face à un fonctionnaire derrière un guichet, et la démonstration se fait.
- Vous ne pouvez
pas aider les hommes continuellement en faisant pour eux ce qu’ils pourraient
et devraient faire eux-mêmes.
Mais encore faut-il vouloir que les hommes soient libres. Et être prêt à sacrifier sa carrière politique.Bon, eh bien Abraham, vos mots ne tomberont pas dans l'oubli, je dirais même qu'ils ont un bel avenir.
Et je suis sûr que dans quelques siècles encore, ils seront toujours terriblement d'actualité.
Ou interdits.
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